La cathédrale, le cœur de la ville
À l’extérieur de la cathédrale
À l’intérieur de la cathédrale
Quelle est votre activité ?
Pourquoi êtes-vous ici ?
Quel événement,\aujourd’hui ?
Une bourgeoise
Un héraut
Une paysanne
Un sergent
Un changeur
Un artisan
Un apprenti
Un porteur d’eau
Une comédienne
Un brigand
Une noble
Un étudiant
Un pèlerin
Les enfants
Un chanoine
Un visiteur italien
Un consul
Un mendiant
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Une représentation théâtrale va avoir lieu.
On va célébrer le saint patron.
Une exécution publique est annoncée.
On va célébrer un mariage.
C’est le jour de la foire annuelle.


Oh, la belle cathédrale ! Et quel monde ! Cette église géante est le cœur de la cité. C’est la maison de Dieu et aussi de tout le monde. Mais il se prépare quelque chose, aujourd’hui ! Pour découvrir quel est cet événement, mène l’enquête : interroge chaque personnage. Il te dira qui il est et il te donnera des indices.
Clique sur un personnage de cette scène pour l’interroger.
Pour connaître son activité, clique ici.
Pour découvrir la raison de sa présence ici, clique là.
Quand tu auras interrogé toutes les personnes ici présentes, tu pourras cliquer sur ce bouton et sélectionner une proposition.
N’oublie pas d’interroger les personnes à l’intérieur de la cathédrale en cliquant ici.
Si tu penses avoir trouvé de quel événement il s’agit, clique sur l’une des propositions.
Interroge ce personnage en t’aidant de ton carnet.
C’est vrai, je ne me suis pas présentée : Brunehaut Duchêne. Et toi, quel est ton petit nom ?
Je vends des épices rares et précieuses venues d’Orient : poivre, cannelle, safran… Les affaires marchent : mon époux et moi sommes riches. Nous sommes des bourgeois, des habitants du bourg, c’est-à-dire de la ville. Avec d’autres bourgeois, nous nous groupons en associations pour avoir plus de pouvoir et de liberté. On en a assez que le seigneur décide de tout.
Je travaille : voici mon échoppe, sur le parvis de la cathédrale. À mon époque, le commerce se développe beaucoup et les cités deviennent riches et dynamiques. Elles se développent, alors que jusque là la population vivait à la campagne, dans les villages. Tiens, tantôt, il y aura la grande foire, avec moult marchands étrangers !
Guillaume Lechauve. Eh oui, c’est mon nom ! Au Moyen Âge, les noms de famille sont des surnoms.
Je suis un héraut et non un héros d’aventures ! Mon rôle est de transmettre des messages officiels, des décisions importantes, d’annoncer des cérémonies, des événements… en les criant à la ronde. Peu de gens savent lire, alors c’est plus efficace que de placarder des affiches. Oyez oyez, braves gens !
Pour annoncer la procession, bien entendu !
Jeanne Lepetit.
Je suis une vilaine, une paysanne quoi ! Je viens de la campagne. C’est beau, la ville, plus beau que chez nous. Et toutes ces belles dames et ces beaux messieurs bien vêtus !
Je viens vendre nos légumes et nos fromages. Ça nous fera des sous, ma foi. Nous autres, vilains, on doit obéir et travailler, travailler, pour fournir à manger. Heureusement, les récoltes sont bonnes. Tiens, y aurait-y un mariage en vue ? Non, on dirait pas. Allez, bonnes gens, qui veut du fromage ?
Acelin Castagnier, à tes ordres !
Je suis sergent, je suis là pour maintenir l’ordre en ville. Et pour toucher l’octroi, une taxe payée à la ville par tous ceux qui y pénètrent. Gare ! je suis armé et je ne plaisante pas. Dis, tu n’aurais pas vu un larron, un coupeur de bourse ?
Avec cette grande cérémonie religieuse, il va y avoir du beau monde, des gens très importants vont défiler. Quiconque voudra semer le désordre aura maille à partir avec moi et mes gardes.
Baudoin Poudevigne. Eh oui, mon père taillait la vigne.
Mon métier, c’est changeur. Vois-tu, la monnaie n’est pas la même d’une ville à l’autre, ni d’un pays à l’autre, bien sûr. Quand on se déplace, il faut échanger ses pièces contre des pièces du coin. Je suis là pour ça. Pour calculer la valeur des pièces qu’on m’apporte, je les pèse. Voilà, treize deniers en échange. Évidemment, je fais un petit bénéfice !
Des gens vont venir de partout pour assister à la grande fête. Ils auront tout plein de pièces à changer, hé hé ! À moi, les espèces sonnantes et trébuchantes !
Gaultier Leborgne, que je m’appelle.
Je suis tisserand : je fabrique des tissus. On est nombreux, nous autres les artisans, et l’on a des métiers très spécialisés : boulanger, teinturier, cordier pour faire des cordes, cordonnier pour faire des chaussures, savetier pour les réparer… Mais le travail est rude, on doit suivre des règles sévères et l’on gagne peu de sous.
Toute la vie de la cité s’organise autour de notre cathédrale, c’est normal que je travaille ici ! Et puis, ce jour, j’attends de voir l’évêque, il paraît qu’il va passer.
Moi, c’est Josselin.
Je suis apprenti tisserand. Je travaille chez mon maître Gaultier Leborgne. Avec lui, j’apprends mon métier. Ça me prendra une bonne dizaine d’années, sans être payé ! Ensuite, je deviendrai maître tisserand à mon tour ou, sinon, simple compagnon, c’est-à-dire ouvrier.
J’aide mon maître et puis j’attends le grand événement. Dommage, ce n’est point une exécution… J’adore voir les pendus !
Mon nom, c’est Séverin Courtois.
Je suis porteur d’eau. Je transporte des seaux d’eau au domicile des gens. C’est qu’on n’a pas l’eau courante, au Moyen Âge ! Il y a bien des fontaines, mais il faut y faire la queue pour s’approvisionner. Comment ça ? Elle n’est pas propre, mon eau ?
Je cherche des clients, tiens ! Et puis, j’attends le grand défilé, il va y avoir du spectacle.
Bien le bonjour, je suis Ermeline !
Je fais partie d’une troupe de « jongleurs ». On nous appelle ainsi, mais on est à la fois musiciens, acteurs, poètes, montreurs d’ours, acrobates… On sait tout faire. On va de ville en ville, on joue des farces, des pantomimes (ce sont des spectacles sans parole), des poèmes… histoire de distraire et d’amuser les gens.
Pour jouer notre spectacle, pardi ! Parfois, sur le parvis, des troupes montent des représentations fabuleuses, les mystères : ce sont des scènes religieuses très spectaculaires, avec une foule d’acteurs, des décors, des effets spéciaux, de la musique… Anges, diables, Christ, tout y est ! Le public adore. Les religieux un peu moins…
Chut ! je suis Robert Painsec.
Je suis… Euh… un larron, un coupeur de bourse, un brigand quoi ! Mais je ne vole qu’aux riches, pardieu !
J’ai le sergent à mes trousses. Mais, ouf, sauvé ! En touchant l’anneau de salut, je suis à l’abri des poursuites, hé hé ! La cathédrale est un lieu saint, elle accueille et protège tous les hommes. Il est interdit de faire du mal à ceux qui s’y réfugient. Mais que vais-je faire quand j’en sortirai ?
Dame Cunégonde de Beaucastel. Joli nom, n’est-ce pas ?
Je suis de famille noble, je ne travaille pas, voyons ! Je vis au château. Tenez, mon père, pour les pauvres. Psst ! nous vous avons payé grassement pour aider à construire la cathédrale, n’est-ce pas ? Comme tous ceux qui le peuvent. En échange, Dieu nous pardonnera le mal que l’on a pu faire sur cette terre.
Je vais participer au grand défilé. Formidable, j’en suis toute remuée !
Nicolas Lenain.
Je suis étudiant. Mon école est ici, dans la cathédrale. Notre maître est un religieux, il nous enseigne, entre autres, la grammaire, la géométrie, la musique, l’astronomie. Bientôt, au 13e siècle, des universités seront créées, hors des cathédrales. Un formidable progrès : les études seront plus poussées.
J’étudie. Je n’ai guère envie d’assister au défilé religieux, mais il serait mal vu de ne pas y participer…
Guillaume Leborgne.
Je suis un pèlerin. Je suis profondément croyant. J’ai quitté les miens pour faire une longue route et gagner ce lieu saint. Le voyage est rude, mais la souffrance me rapproche de Dieu et elle m’aidera à mériter son pardon pour mes péchés.
Je souhaite approcher la relique de saint Robert, lors de la procession. Peut-être m’accordera-t-il un miracle et me rendra-il mon œil perdu ?
Moi, c’est Ti’Louis. Salut !
Tu vois, je joue. On se balade comme on veut, ici. On peut manger, dormir, emmener nos bêtes… Y a de l’ambiance ! Tu as vu comme c’est grand ? Toute la population de la ville peut entrer dans notre cathédrale.
J’attends mon père. Il discute avec ses amis consuls. Tu veux un indice sur l’événement qui se prépare ? « À la Saint-Robert, tout arbre est vert ! »
Je suis père Thomas.
Je suis un chanoine, un religieux. Nous sommes les conseillers de l’évêque qui dirige cette cathédrale. À vrai dire, nous nous occupons d’un peu tout, ici : messes, cérémonies… Nous avons même supervisé la construction de cette église.
Je suis chez moi, ici ! C’est un lieu sacré, un lieu de prières et de cérémonies religieuses. La cathédrale est le plus haut bâtiment de la ville. Elle est si haute qu’elle semble toucher le ciel. Elle fait le lien entre la Terre et le Ciel. Oh ! Tu entends les cloches ? Elles annoncent la procession. Par tous les saints ! il faut vite que je me prépare.
Luigi Popoli.
Je suis marchand. Je viens de ce pays que vous appelez, aujourd’hui, l’Italie.
Je cherche à faire des affaires. Et j’en profite pour admirer cette cathédrale. Magnifique ! Je suis ébloui par sa beauté et sa grandeur. Dans chaque pays, les cathédrales se font concurrence : c’est à qui construira la plus belle, la plus grande. Elles sont un symbole de richesse et de réussite, pour une cité.
Tancrède Legros. Pourtant, je ne suis pas gros !
Je suis un des responsables de cette cité : je suis consul, on dit aussi échevin. Je fais partie du conseil de la ville : avec une douzaine de bourgeois, comme moi, et quelques nobles, nous l’administrons. On m’a élu. Au-dessus de nous, il y a le bourgmestre, le maire si tu veux.
Ici, les gens se rassemblent pour prier, mais aussi pour discuter de tout. Et à haute voix ! En ce lieu, nous discutons du prix à fixer pour vendre le hareng, au marché. On rend aussi la justice et on lève les impôts.
On m’appelle Traîne-Misère.
Ben, je suis un miséreux, un crève-la-faim. On est nombreux, tu sais !
À ton avis ? Allez, à vot’ bon cœur m’sieu dames. Heureusement que les bons chrétiens nous font l’aumône ! Ici, il y a toujours une bonne âme pour nous aider. Et puis, il y fait bon. C’est que je vis dans la rue, moi !
Ah non, pas de mystère, ce soir ! Ce grand spectacle aura lieu le mois prochain.
Erreur ! Pour une fois, ce n’est pas une exécution publique qui va attirer les foules.
Un beau mariage ? Désolée !
Non, ce n’est pas la grande foire qui va avoir lieu.
Bien ! Tu as trouvé. C’est un grand jour, nous célébrons saint Robert, le protecteur de notre ville. Il est mort, mais dans ce coffret, nous conservons précieusement ses reliques : une partie de ses os, ainsi que des objets qu’il a touchés. C’était un chrétien parfait, pur et bon : nous le vénérons. Au fait, tu m’as reconnu, je suis monseigneur Grégoire, l’évêque.
Aujourd’hui, nous faisons une grande procession : nous promenons les reliques de notre saint à travers la ville. Ainsi, il nous protégera des attaques ennemies, des famines, des épidémies et des incendies, si fréquents. En tête du cortège : notre évêque, puis suivent les chanoines, les nobles et les consuls. Priez et vous serez guéris, braves gens !
Continue d’interroger les personnages pour en savoir plus sur leur vie quotidienne, en retournant dans la cathédrale ou sur son parvis.
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